Lisa Gerrard/Brendan Perry/Dead Can Dance

Ca y est j'ai écouté la version de la 3ième symphonie de Gorecki.
Je suis un peu embarrassé et c'est probablement dû au fait que j'aime beaucoup cette œuvre et qu'il y a des versions qui me touchent particulièrement.
Ici, c'est très différent.
Même dans la conduite de l'orchestre je ne retrouve pas la subtilité, la délicatesse que je connaissais.
C'est un peu "martial" par moment.
Et puis le contralto de Lisa me perturbe par rapport au soprano que je connais.
Évidemment, du coup, il n'y a pas les envolée qui me déchirent habituellement.
Le tout est donc plus pesant...
Je laisse poser un peu et je m'y remettrais pour voir si ma perception change après la surprise passée.

Jean-Marc a écrit: pesant...

C'est exactement le mot qui, pour moi, définit le mieux le travail de Lisa Gerrard depuis un moment (mis à part sa participation à l'album des Voix Bulgares dans lequel elle ne fait qu'intervenir...), alors qu'au départ, tout dans son chant exprimait l'élévation.

Très surpris! Car lorsque je l'ai vu sur scène la dernière fois, il a fait plein de titres à consonance Brésilienne.
Je m'attendais donc à un album dans ce ton. Et bien non on est en Grèce.
J'ai beau adorer la Grèce, là non! Sans intérêt.
Et puis après 2 titres avec du bouzouki j'ai envie de tuer tout le monde...

Jean-Marc a écrit:J'ai beau adorer la Grèce, là non! Sans intérêt.
Et puis après 2 titres avec du bouzouki j'ai envie de tuer tout le monde...

Merci pour l'info de la sortie de l'album.
Je suis en train de l'écouter. Effectivement, c'est un peu aride au début... D'un côté, Brendan Perry est resté très fidèle à l'esprit de Dead Can Dance, à l'inverse de Lisa Gerrard qui s'est, à mon avis, un peu "fourvoyée". De l'autre, en écoutant ces morceaux, on ne peut s'empêcher de penser que si elle était là, on se ferait un peu moins chier... Je le trouve tellement extrémiste dans sa démarche, ce qui est, d'une certaine façon, assez respectable. Cependant, plus j'écoute, plus je m'y fais. En tout cas, il y a des trucs qui me plaisent bien, mais ça me gêne un peu d'entendre chanter en anglais sur une telle musique. Je vais tout de même tenter de m'y faire un peu parce-que moi, le son du bouzouki, ça me plaît bien. C'est son chant qui m'agace plus. Là je l'écoute sur mon ordi en 320 et au niveau duson, ça passe déjà bien. Je vais essayer de l'écouter sur ma chaîne en haute résolution pour voir ce que ça donne...
J'ai l'impression que ça parle pas mal de picole, non?
La pochette est belle.

J'étais prêt à l'abandonner mais vues tes premières impressions, je vais réessayer

Bah... Ce n'est que mon avis, et il n'est pas encore très installé... Je sens que cet album mérite un peu d'attention, qu'il faut dépasser cette première impression de truc un peu fumeux et prétentieux (mais c'est Brendan Perry, il a toujours donné cette impression d'élitisme, non? En ça, Lisa Gerrard apportait un peu d'équilibre, même s'il lui arrivait à elle aussi d'être un peu "obscure"), mais si ça se trouve, je te dirai dans une semaine que c'est vraiment chiant... C'est d'ailleurs ce que je me suis dit au tout début, puis au fur et à mesure de l'écoute, je trouvais ça de plus en plus agréable (bon, un peu chiant aussi... ). Allez JM, ne nous laissons pas aller à des a-priori négatifs, persévérons! On en reparle plus tard, d'accord?...
Je suis en train de le télécharger en haute-définition, puis je l'écoute dans de meilleures conditions.

J'en suis à ma 3e écoute (dont 2 consécutives) et j'avoue me sentir bien dans ce nouveau Brendan Perry. Je le trouve assez hypnotique, mais parfois aussi plutôt comique. Ce que je capte des textes m'a l'air très joyeux et plutôt épicurien (le plaisir de picoler et de fumer), assez prosaïque aussi. Pour l'instant, une vraie bonne surprise! J'ignorais même (ou j'avais oublié...) qu'il devait sortir un album...
C'est en tout cas, bien plus sympa et intéressant que ce qu'a pu nous pondre Lisa Gerrard ces dernières années (mis à part l'album bulgare dans lequel elle ne fait que participer...). Déjà "Dyonisus" (principalement conçu et interprété par Perry) avait été un bon cru après toutes ces années. Le Monsieur a l'air, de nouveau, bien inspiré. Et puis, à l'inverse de toi, le son des bouzoukis (+ percus et accordéon) me plaît beaucoup! Je trouve ça lumineux et assez joyeux.
Je l'ai écouté en haute résolution, mais seulement sur mon ordi et déjà, le son était carrément bluffant! J'imagine ce que ça va donner sur la chaîne...

Brendan Pery a mis l'intégralité de l'album en playlist sur YT pour ceux/celles que ça intéresse.

J'essaie d'intégrer pour voir ce que ça donne en playlist:


(Bon, je crois que ça n'affichera ue le 1er titre...

"Noyalain (Burn)“ is the first single taken from "Burn“, the new album from Lisa Gerrard & Jules Maxwell, produced by James Chapman. Available on 7th May 2021.

Bon... Ben... Ce n'est pas gagné!

Jean-Marc a écrit:Bon... Ben... Ce n'est pas gagné!

En ce qui me concerne en tout cas, je crains que tu n'aies raison JM!
Au moins reconnaissons-lui de se renouveler après toutes ces années de nappes synthétiques sans énergie et plombantes à mourir! Bon, là le propos (pas très clair d'ailleurs... Serait-il question d'homosexualité? D'une incommunicabilité entre les sexes?) n'a pas l'air particulièrement joyeux, musicalement, c'est pas palpitant et même sa voix a l'air d'avoir sérieusement perdu de sa superbe, mais au moins, ça change un peu de sa démarche habituelle... De là à ce que ça puisse présenter un quelconque intérêt, ce titre n'en apporte pas une preuve éclatante... J'avoue avoir un peu lâché l'affaire avec elle... Je n'en attends plus grand-chose. Et curieusement, je crois que Brendan Perry est resté plus fidèle à l'esprit de départ et continue d'explorer des choses intéressantes. Elle a l'air plus en roue libre.

Sortie avant-hier de la BO de "Burn" comme JM nous en avait informé:



Dame Lisa a mis à disposition l'intégralité de l'album sur Youtube sous forme de playlist. De même qu'une nouvelle vidéo le mois dernier, j'avais complètement oublié cette sortie, comme quoi la perspective de cette sortie ne m'avait pas particulièrement passionné...



J'ai écouté vite-fait en grande diagonale (pas bien! ). Peut-être un léger regain d'inspiration, mais pas non plus le nirvana outre la voix faisant toujours autorité. Un titre a plus particulièrement retenu mon attention qui rappelle un peu la splendeur passée de DCD associé à un côté Enya un peu gonflant:



Après, j'avoue ne pas avoir cherché à dépasser mes a-prioris...

Ben moi aussi je l'ai écouté ce week-end...
En entier, pas en diagonale mais une seule fois.
Je n'ai pas une idée claire mais une impression: il y a quelques titres démarrent de façon intéressante mais qui petit à petit virent à quelque chose qui ne m'intéresse pas.
Ca me laisse un sentiment de frustration.
Bon, je vais réécouter un peu plus posément.... Et peut-être que... Mais pas sûr!!

Décidément, c'est le jour des découvertes! Je viens de tomber sur une video récente datant de "The Mirror Pool", le premier album solo (absolument somptueux, rappelons-le!) de Dame Lisa dans laquelle elle est interviewée (bien barrée comme d'hab'! ), mais surtout, SURTOUT avec un extrait Live assez conséquent de "Swans"(à partir de 2'05"), pour moi sa pièce maîtresse, une des "chansons" les plus impressionnantes que je connaisse, tous artistes confondus! Ce morceau me fascine à chaque fois. D'autant plus qu'elle le jouait systématiquement à chaque concert de DCD dès le départ (du moins depuis mon 1er concert à Londres en 86) et à chaque fois qu'un album sortait, j'espérais qu'il soit dessus, mais ce n'était jamais le cas, ce qui a engendré à la fois une grande frustration, mais aussi une fascination grandissante, d'autant plus que de concert en concert, on pouvait être témoin de son évolution à chaque fois plus impressionnante. Il arrivait parfois qu'elle paraisse complètement possédée en l'interprétant. Ca m'a toujours bluffé!
Et puis, quand "The Mirror Pool" est sorti, "Swans" y figurait, presque à la fin de l'album. Vous n'imaginez pas à quel point j'ai été heureux de me dire que dorénavant, je pourrai l'entendre à volonté, et je ne m'en suis pas privé! La version studio, archi polie et structurée, manquait peut-être un peu de la folie à laquelle cette pièce l'emmenait parfois, mais au moins, elle était devenue accessible. Il m'arrive encore parfois de sortir l'album jute pour écouter "Swans" et à chaque fois, ça m'embarque totalement!

Donc la video en question, mais je ne peux m'empêcher d'y ajouter la version studio, un morceau qu'il faut avoir écouté au moins une fois dans sa vie car c'est magnifique et unique! Du temps où Lisa Gerrard faisait preuve de son talent incomparable, et pas seulement vocalement... On peut voir Pieter Bourke aux percus avec qui elle a signé son deuxième album solo "Duality" (autre chef-d'oeuvre qui ne parvient cependant pas à rivaliser avec "The Mirror Pool", un des albums les plus grandioses et denses que je connaisse!).

Je viens de tomber sur un concert entier de la tournée de 2019 dont JM avait déjà posté la prestation de Rennes, mais cette fois, c'est à Lisbonne. Bonne qualité visuelle, mais d'un point de vue sonore, c'est un peu bas, néanmoins écoutable.



Set-list impeccable, même si prévisible (ce qui n'était jamais le cas pendant la grande époque... ), aux allures de Best-Of. Pas encore écouté en entier, mais en diagonale pour vérifier la prestation de Dame Lisa, toujours très impressionnante malgré une légère baisse des notes hautes (normal!) et peut-être parfois un petit manque de souffle (mais tout de même... ). Celle-ci semble atteinte du syndrôme Kate Bush (prise de poids, aspect "bouffi du visage) qui laisse craindre, comme elle, un déséquilibre hormonal d'origine thyroïdienne possible, mais on peut en douter étant donnée la qualité de la voix. Contraste saisissant avec la Lisa des débuts, presque squelettique... En revanche, question tenue, pas glop! On la croirait sortie d'une boutique de mariage à Barbès, donc assez kitsch.
Point de vue concert, peu de place à l'improvisation, les interprétations sont très proches des enregistrements si ce n'est les synthés faisant office de parties de cordes. Très content d'entendre en live "Dance of the Bacchantes" que j'aime beaucoup, sans les youyous... Même si c'est moins aventureux et surprenant que dans le passé, ils tiennent toujours la forme. La voix de Brendan Perry n'a pas bougé d'un iota!

Pierre a écrit:
Set-list impeccable, même si prévisible (ce qui n'était jamais le cas pendant la grande époque... ), aux allures de Best-Of.

Je crois que c'était le but, la tournée s'appelle "A celebration of works"

Mon dernier achat



Bon c'est avant tout du Preisner!

Et ça donne quoi vocalement JM? Elle assure toujours?
En tout cas, j'admire ta constance! Moi, j'ai lâché l'affaire, à mon plus grand regret!

Oui elle assure.
Sur ce coup-là c'est plus Preisner que j'apprécie vraiment qui m'a attiré mais l'association des 2 m'intéressait

Je viens de tomber sur un doc dont j'ignorais jusqu'ici l'existence: un concert (sans doute incomplet si on regarde la durée) de DCD datant de 1986 (soit entre les 2e et 3e albums: "Spleen and Ideal/Within the realm of a dying sun"),  un an avant mon 1er concert d'eux à Londres. On y retrouve donc l'esprit des débuts, à mi-chemin entre post-punk et avant garde, voire happening ("At first and then", l'avant-dernier titre peut prêter à sourire malgré le grand sérieux de la chose...). L'accent est donc porté sur les 2 premiers albums et en avant-première "Persephone" qui paraîtra sur le 3e + 2 inédits et un titre (sublime et joué à chaque concert) paru sur le 1er album de This Mortal Coil mais ne ressemble en rien à mon 1er concert puisque lors de celui-ci, j'avais eu droit à une instrumentation classique (violons, violoncelles, basson, cor...). Ici, c'est percus+électrique et bien-sûr le Yang-Tc'hing de Dame Gerrard.
Très bonne qualité visuelle (1080p) issue d'un concert télévisé allemand, mais dommage, le son laisse à désirer...
Je retrouve Lisa Gerrard comme je l'ai vue la première fois: diaphane, spectrale, statuesque et, il faut le dire, proche de l'anorexie... donc fascinante!
Musicalement, plus hasardeux mais aussi aventureux, avec des prises de risques louables et captivantes faisant fi des lois commerciales ou des compromis. Un document extraordinaire malgré ce son assez médiocre:

Setlist:

Persephone (The Gathering of Flowers) - 0:38
The Arcane - 3:45
The Children's Toy - 8:36
Dreams Made Flesh (This Mortal Coil cover) - 12:48
Advent - 17:03
Ocean - 22:56
In Power We Entrust the Love Advocated - 27:20
The Cardinal Sin - 31:49
Carnival of Light - 37:07
Indoctrination (A Design for Living) - 41:13
At First and Then - 45:07
The Trial - 50:44

Je viens de tomber sur une petite perle: un concert entier datant de juin 1996 (soit la dernière tournée du groupe avant la rupture, celle de "Spiritchaser") au Canada. Lisa Gerrard très en voix, super set-list (avec plusieurs inédits jamais enregistrés officiellement) très intéressante et ultra percussive. Evidemment, visuellement c'est assez pourri, mais au niveau du son, c'est très correct. Jamais ils ne retrouveront un tel niveau après leur reformation...

Hier, réédition par 4AD de "Eye of the Hunter", le premier album solo de Brendan Perry:



Sur le forum, on a tendance à privilégier l'oeuvre de Dame Lisa au détriment de celle de son collègue, largement moins productif en apparence (seulement 3 albums solo, mais le "Dyonisus" de DCD était principalement son projet, LG n'y faisant que de la figuration, si j'ai bien compris...). Pourtant, ces 3 albums sont tous très beaux (y-compris le dernier, assez pointu, certes, mais que j'ai fini par beaucoup apprécier). "Eye of the Hunter" s'était révélé assez surprenant, car très dépouillé, à 100 lieues de ce qu'il a l'habitude de produire. Un album principalement folk dans lequel les guitares dominent, ce qui permet de mettre en valeur cette très belle voix, éclipsée habituellement par celle, hors-normes, de son illustre collègue. Un superbe album, sobre et riche à la fois.

Pour cette réédition (remixée à Abbey Road!), 4AD n'a pas lésiné: design magnifique pour les deux formats (la réputation du label n'est plus à faire...). L'album ressort agrémenté d'un deuxième volume  enregistré en live, 7 titres inédits (mais dont 2 apparaissent dans le "Toward the Within" de DCD. C'est donc un double. Je suis en train de l'écouter, le son est superbe!

Tous les détails (photos, titres, présentation) sur le site de 4AD.




Décidément, cette rentrée va me coûter cher et m'oblige à faire des choix: L et Sufjan, ce sera pour plus tard...

J'aime beaucoup les 2 premiers.
Par contre, le bouzouki... J'essaierai de nouveau peut-être.
Cette réédition peut m'intéresser. Merci

Bah, pour celui au bouzouki, pas de violence inutile JM, dès le départ, tu as avoué ne pas succomber à son charme... Et je peux comprendre qu'on trouve ça très chiant globalement. Perso, je le trouve très joyeux et vivant, peut-être ce qu'il a fait de plus positif. Je suis loin de l'écouter tous les jours, mais quand j'en ai vraiment envie, j'y trouve une certaine joie de vivre qui contraste avec ce que sa musique dégage généralement.

Pour en revenir à cette réédition, j'y suis allé à la première heure ce matin car j'avais vu qu'elle était assez peu distribuée dans les FNAC de Paris, et chez Gibert, ils n'avaient quele cd. J'imagine que c'est donc une édition assez limitée. Il est déjà épuisé sur la boutique 4AD, mais sur son bandcamp, les deux formats sont disponibles. En fait, quand j'y suis allé, il n'y avait que 2 vinyles et 1 seul cd, j'ai donc bien fait de me dépêcher...
Sinon, je suis en train de terminer l'écoute du vinyle: excellent pressage (sans aucun craquement) et le son est merveilleux, même sur le live pourtant légèrement inférieur (normal!). Très belle édition, même si la couleur des disques est moins subtile que sur les photos (le 1er est carrément vert et l'autre n'est pas transparent mais de la même couleur que celui qui apparaît coloré. C'est donc moins joli que le projet initial.). En revanche, l'édition cd est vraiment réussie, à part que le cd est difficilement accessible. J'avais oublié comme sa voix était belle sur cet enregistrement.
J'évoquais le côté très folk de l'album (3 rprises de Tim Buckley sur les 2 disques tout de même...), mais c'est aussi très blues, en plus lent et assez hypnotique. Ca faisait un bail que je ne l'avais pas écouté, du coup j'ai l'impression de le redécouvrir avec ce remastering vraiment très réussi. De toute façon, 4AD fait généralement du beau boulot à ce niveau, j'ai pu le constater avec les différentes rééditions vinyles récentes des albums que j'avais rachetés). C'est moins flagrant avec Cocteau Twins, même si c'est tout à fait satisfaisant.

Du coup, ça m'a motivé pour me repencher sur le cas DCD... Je vais d'ailleurs poster un document assez extraordinaire concernant leurs tous débuts... Même si c'est assez effarant d'une certaine façon.

En tout cas, pour la réédition, si tu aimes vraiment "Eye of the Hunter", n'hésite pas JM, c'est très réussi, tant d'un point de vue sonore que du design. Le cd n'est pas cher du tout (13 euros pour un double cd) et le vinyle très raisonnable (40 euros pour un  double lors que c'est de plus en plus le prix demandé pour un simple).

A titre d'exemple, un titre en live:



Et "Medusa" qui est mon titre préféré. J'aime beaucoup cette petite valse très douce, assez différente de l'atmosphère générale de l'album:

Voici donc la petite surprise...

Ce matin, je suis tombé sur cet article qui commémore la sortie du 1er album de DCD et qui renvoie à une interview assez récente ( 2021) de Lisa Gerrard. Mais surtout à un document filmé assez exceptionnel (avec une qualité pourrie) datant de 1984 (l'année de leur arrivée discographique donc). Un soundcheck amateur en 2 parties:

Set-List:

1. Carnival of Light (Lisa solo on yangquin)

2. Carnival of Light (Lisa solo again)

3. The Trial (unfinished)

4. The Trial (2nd half)

5. Eastern

6. Flowers of the Sea (unfinished)

7. Carnival of Light (unfinished)

Avec ce commentaire de la Dame:

"I was recently showing a friend this piece of footage on YouTube – a Bedford concert, when Brendan and I were extremely young. We’d just been living in London for a little while, and we were quite literally starving. When you look at us on stage in that footage, we just looked so ill!"

Le fait est que l'état de maigreur de Lisa Gerrard est effarant... Plusieurs interviews des débuts faisaient état de la misère à laquelle ils étaient réduits qui les avaient plongés dans un état de malnutrition préoccupant. Lors de mon premier concert en 87, j'avais déjà été frappé par la maigreur de LG, mais ce n'était pas à ce point! Elle n'en était que plus fascinante, d'autant plus que la puissance de sa voix contrastait avec ce corps squelettique et son teint blafard. Mais cette prestation fut une révélation totale pour moi. Un de mes grands souvenirs scéniques (à chaque fois renouvelé sauf ceux depuis la reformation dont ils n'ont cependant pas à rougir... C'est surtout le public qui avait changé).

La découverte de DCD ( et leur évolution exemplaire) a été un de mes plus gros chocs musicaux (avec, bien-sûr KB, et aussi Cocteau Twins avec This Mortal Coil, The Divine Comedy, Joanna Newsom et d'une certaine façon Lene Lovich. Et puis, plus récemment et de façon justifiée The Bathers. Bon, le tout premier vrai choc, ce fut "Dancing Queen" d'ABBA... ). Même Siouxsie & the Banshees ont mis plus de temps à s'installer dans mon panthéon.
Après, il y a eu nombre d'artistes qui ont pris une place importante, mais en termes de "choc", on n'est pas au statut de "révélation", de véritable rencontre avec ce qui me correspond exactement. Peut-être Shelleyan Orphan...