Le Monde secret de Kate Bush
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Kate Bush et l'ésotérisme

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Renaud
Maxence
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Kate Bush et l'ésotérisme Empty Kate Bush et l'ésotérisme

Message  Maxence Mer 26 Aoû - 0:30

Pour mon premier sujet, j'ai choisi de parler des influences ésotériques de Kate Bush. Je ne pense pas que ce thème ait déjà été abordé sur le forum, j'ai fait quelques recherches et ça n'a rien donné. Du coup, let's go ! Very Happy J'espère que ce sujet vous plaira, j'ai fait quelques recherches passionnantes là-dessus, j'espère que ça vous intéressera autant que ça m'a intéressé !

Les influences de Kate Bush sont nombreuses, on peut retrouver des allusions à la littérature et au cinéma britannique et japonais, mais les relations qu'entretient la "sorcière du son" avec l'ésotérisme et la spiritualité m'ont particulièrement attirés. J'avais toujours l'intime conviction que mémère était une sorte de sorcière moderne, de part la patte celtique qu'elle apporte à plusieurs de ses œuvres (venant de la musique folklorique dans laquelle sa famille et elle ont baignés), mais également par le culte de la nature que l'on ressent dans plusieurs de ses titres et albums - Under Ice, Aerial, 50 words for snow et j'en passe tant - Kate Bush, c'est un univers peuplé de créatures mystiques, de forêts, d'oiseaux et de nuages... On peut penser qu'elle a créé son propre culte, une sorte de philosophie qui entend vivre en communion avec le monde qui nous entoure. Wuthering Heights, qui est directement issue du roman gothique du même nom d'Emily Brontë, ainsi que Lake Tahoe, nous racontent toutes les deux des histoires de fantômes, sont intimement liées aux traditions et aux légendes spectrales de Grande-Bretagne. C'est aussi son amour pour la littérature jeunesse britannique (Peter Pan par exemple, qui a droit à sa chanson dans Lionheart), qui me fait penser que l'imaginaire de Kate Bush est très proche de celle d'une sorcière-blanche.
Alors, je me suis demandé si mon hypothèse, un peu farfelue, je vous l'accorde, n'était pas en fait véritable ? Après tout, peut-être que Kate Bush est vraiment proche du paganisme, quelque soit sa branche (celte/druidique/hindoue ou autre), ou d'une autre tradition folklorique. La vénération de la nature est un pilier du celtisme, et étant donné que sa mère était irlandaise, il n'est pas étonnant pour moi qu'elle fut éduquée dans les traditions celtes (bien qu'elle eut côtoyée une école très catholique, ça n'empêche pas d'avoir de la fascination pour les coutumes du peuple dont elle est originaire.)
Dans la chanson Lily, madame fait explicitement référence, non seulement aux archanges (Michael, Gabriel, Raphael et Uriel) mais également à la sorcellerie (le cercle de feu, le pouvoir du sel, l'initiation magique de la part d'une personne plus âgée, et sans doute beaucoup d'autres symboles cachés dissimulés dans le clip et dans les paroles). Voici plusieurs extraits de ses paroles :

"Oh toi, qui nourris l'univers
D'où toutes choses procèdent
À qui toutes choses reviennent
Dévoile-nous la face du vrai soleil spirituel
Caché par un disque de lumière dorée afin
que nous puissions connaître la vérité
et faire tout notre devoir
En chemin à tes pieds sacrés.

[...]

Enfant, tu dois te protéger
je te montrerai comment avec le feu

Gabriel devant moi
Raphael derrière moi
Michael à ma droite
Uriel à ma gauche
Dans le cercle de feu

[...]

Lily, Oh Lily j'ai tellement peur que
j'ai peur de marcher dans le voile des ténèbres"
Et elle a dit
Enfant, prends ce que je dis
Avec une pincée de sel
Et protège-toi avec le feu"

Tout d'abord, les premiers vers citent la Gayatri, une célèbre prière hindoue. Aussi, Kate Bush avait, il y a longtemps, affirmé qu'elle croyait au karma qui est une croyance très répandue dans le bouddhisme. Plusieurs de ses chansons laissent à penser qu'elle croit aussi en la réincarnation, ou en tout cas en la vie après la mort. Là aussi, ce sont des bases dans les religions orientales. Mais revenons à Lily. Selon les paroles, il s'agit de l'exécution de ce que l'on appelle le "Rituel de bannissement par le pentagramme"', qui consiste à faire fuir les entités malveillantes et les malheurs qui peuvent hanter une personne, grâce à ce symbole qu'est le pentagramme. Dans la culture populaire, cette étoile est souvent associée à Satan, alors qu'il s'agit en réalité de la représentation des cinq éléments (eau, terre, feu, air et esprit), positionnés aux pointes des branches et à ses points cardinaux. Quand on lit les paroles, on imagine donc assez bien qu'à l'est se trouve Raphael, qu'au sud se trouve Michael, qu'à l'ouest se trouve Gabriel et au nord se trouve Uriel, ce qui est plutôt fidèle au rituel traditionnel exposé. De plus, dans le clip vidéo, on observe plusieurs symboles tels que l'épée, symbole de Michael, la boule de cristal que j’interprète comme un symbole de l'eau pour Gabriel, ou encore une baguette assimilable au caducée que l'on pourrait rapprocher à Raphael.
On sait que c'est une chanson très personnelle, car Kate Bush traversait une période très difficile avec la perte de sa mère. Dans cette mauvaise passe, où elle se demandait sûrement si elle parviendrait à sortir du tunnel, elle est allée voir une vieille femme du nom de Lily Cornford, qui est une médium et guérisseuse anglaise utilisant le pouvoir des cristaux et des énergies pour guérir ses patients. Là encore, on apprend que même si Kate Bush n'a jamais avouée être chrétienne, païenne ou autre, elle éprouve une curiosité voire une fascination pour l'ésotérisme.

Il n'y a pas que Lily qui aborde l'occultisme d'ailleurs : la chanson Song of Salomon peut aussi être rapproché à l'ésotérisme. D'abord parce que Salomon est un personnage de la bible, roi d'Israël et des juifs, et que plusieurs anciens ouvrages de sorcellerie lui fut associé (dont les Clavicules de Salomon, ou encore les Clés de Salomon, livres parus au quatorzième siècle). Mais aussi parce que l'expression "temple de Salomon" signifie "temple du soleil", et on sait bien à quel point le soleil est vénéré dans de nombreuses cultures païennes. Personnellement, je pense que beaucoup d'autre de ses chansons doivent comporter des indices dans ce genre, mais qu'ils doivent être très compliqués à cerner.
Bien-sûr, on peut aussi parler de la chanson "Walking the witch", mais elle parle surtout d'une histoire, je ne pense pas personnellement qu'elle aborde la philosophie de Kate Bush.

Je ne sais pas si madame est païenne. Elle a toujours été réservé sur la religion, tout comme sur ses opinions politiques, mais ce qui est sûr, c'est qu'elle s'inspire du paganisme voire de la franc-maçonnerie pour construire son univers musical. Pour moi, elle reste une sorcière non dans le sens littéral, mais dans le style mystique qu'elle entretient. Ce surnom que je lui donne n'est que renforcée avec toutes ces inspirations. Qu'en pensez-vous de votre côté ? N'hésitez pas à me donner votre avis. J'aurais aimé mettre des images d'illustration, mais j'ignore comment faire... Si quelqu'un connait un moyen, ça serait chouette, histoire que j'édite le message !
Merci à vous en tout cas, d'avoir lu mon message jusqu'au bout. J'ai hâte de savoir ce que vous pensez de tout ça ! A très vite, j'espère.
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Kate Bush et l'ésotérisme Empty Re: Kate Bush et l'ésotérisme

Message  Renaud Mer 26 Aoû - 11:03

Maxence a écrit:. J'aurais aimé mettre des images d'illustration, mais j'ignore comment faire... Si quelqu'un connait un moyen, ça serait chouette, histoire que j'édite le message !

Maxence, tu peux très facilement insérer des images, photos, vidéos dans tes messages.
Il te suffit d'utiliser les fonctions disponibles dans la barre d'outils au dessus de ton message - 5ème pavé en partant de la gauche - en cliquant sur l'icône appropriée :
- héberger une image si tu n'as pas d'url
- insérer une image si tu as l'url

N'hésite pas en cas de besoin Wink

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Kate Bush et l'ésotérisme Empty Re: Kate Bush et l'ésotérisme

Message  Emma Mer 26 Aoû - 12:36

L'ésotérisme au sens large est effectivement très présent dans l'ensemble des textes de la dame.

Il y a beaucoup de références diluées, çà et là, avec des ouvertures suffisamment larges néanmoins pour que chacun y trouve sa propre interprétation.
Par exemple, sur le dernier album "50WFS", tu pourras probablement lire les interprétations différentes que nous pouvions avoir sur des titres particulièrement riches : The Lake Tahoe est un bel exemple... Misty peut-être aussi.
A mon sens, mais c'est un avis très personnel, la musique qui vient compléter les textes n'est pas anodine dans l'interprétation que l'on peut donner.
Par ailleurs, la dame s'est également beaucoup nourrie de références cinématographiques (ou téléfilms)
Le thème de la réincarnation est assez récurrent dans toute la discographie, tout comme le "contact" avec les morts : Houdini parle d'une promesse que s'était faite le couple "Houdini" après la mort du premier d'entre eux : communiquer un code "He and I and Rosabel Believe".
Un téléfilm anglais des années 70 racontait cette histoire : après la mort d'Houdini, sa femme aurait fait le tour des médiums pour communiquer avec lui et recevoir le fameux code...
Concernant the Song of Salomon la référence à l'ancien testament est effectivement flagrante, puisque des extraits ont été intégrés dans le texte... Je trouve ton interprétation intéressante car perso, j'y ai toujours vu la mise en avant de l'érotisme qui transpire de ce texte, un positionnement assez soutenu par le complément de madame "Don't want your bullshits, just want your sexuality".
Comme quoi la dame a réussi son coup : laisser la possibilité de glisser des interprétations multiples, chacun est libre de ne retenir que celle qui lui parle le plus à un instant "t".

Quant à son positionnement... je pense qu'il lui est propre.
Est-elle païenne ? Sophie, alias Lulu, une des anciennes du forum te répondrait sûrement dans l'affirmative. Pour ma part, cela sort un peu des sujets qui m'inspirent, mais cela viendra peut-être

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Message  Pierre Mer 26 Aoû - 13:27

Maxence a écrit:Pour mon premier sujet, j'ai choisi de parler des influences ésotériques de Kate Bush. Je ne pense pas que ce thème ait déjà été abordé sur le forum, j'ai fait quelques recherches et ça n'a rien donné. Du coup, let's go !

Et pourtant... dans ce sujet a-priori surprenant, les réponses que j'y avais données correspondent en tous points à ce que tu exposes, avec notamment un lien qui, si tu ne le connais déjà, te permettra de pousser l'investigation. Wink

Je dois avouer que c'est un des aspects qui m'intéressaient ou m'attiraient le plus chez KB dès le départ et pendant longtemps. Puis je crois que même si elle s'est aventurée par la suite dans des propos plus prosaïques, réalistes ou pragmatiques, elle semble y être revenue plus récemment, en particulier avec "50 words for Snow". Je crois que derrière tout ça, se cache une obsession qui n'a jamais quitté son oeuvre et qu'elle résume parfaitement dans "Symphony in Blue" (My terrible fear of dying no longer plays with me..."): la Mort qu'elle a déclinée de tant de façons dans tellement de ses textes, ou l'absurdité apparente de la Vie qui nous rassemble tous et à laquelle on s'acharne à trouver un sens. En cela, "A Sky of Honey", aux accents si semblables à ce que n'a cherché d'exprimer Virginia Woolf, avait constitué une antidote à tous ces questionnements ésotériques pour faire place à l'apologie de la Vie elle-même et du culte du moment présent, pourtant si présent dans la philosophie bouddhique: "Ici et Maintenant"...

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Kate Bush et l'ésotérisme Empty Re: Kate Bush et l'ésotérisme

Message  soyezpalace Dim 6 Sep - 13:00

Très intéressantes vos recherches et vos interprétations sur le sujet. Je n'ai pas grand chose à ajouter sinon que je pense que Kate Bush baigne un peu dans cet univers ésotérique qui est source d'inspiration pour elle. Je la vois un peu comme une Loreena McKennitt de la pop Wink D'ailleurs cette dernière était signée par le label de Peter Gabriel il me semble ? Ca leur fait une connexion commune Very Happy
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Kate Bush et l'ésotérisme Empty Gurdjieff

Message  hiram33 Mar 14 Juin - 19:08



Juste après qu'elle est devenue célèbre, une partie de la presse s'est accrochée à l’intérêt de Kate pour Gurdjieff, le mystique et enseignant spirituel soufi gréco-arménien décédée en 1949 et qu'elle a mentionnée, peut-être à son insu, à plusieurs reprises dans des interviews. En effet, les journalistes ont repéré le nom de Gurdjieff sur le premier album de Kate comme source d'inspiration. Gurdjieff lui a presque certainement été présenté par l'intermédiaire de Jay, qui arborait souvent une moustache étrangement extravagante, à la Gurdjieff.

Il n'est pas difficile de voir et d'entendre l’influence de Gurdjieff, et, pour les initiés, le système de croyance de Gurdjieff surgit dans le travail de Bush. La musique et le mouvement (la danse sacrée) étaient deux des méthodes préférées de Gurdjieff pour transmettre sa philosophie mais, peut-être plus important encore, l'un de ses principes centraux était la croyance que l'humanité vit dans un état presque automatique de « sommeil éveillé » permanent. Il souhaitait que les gens se secouent de leur torpeur pour vivre plus pleinement la vie, pour se connecter véritablement à leur conscience et refaire le monde à travers leur propre expérience subjective.
C'était clairement une source d'inspiration pour la jeune Bush, comme elle l'a très précisément signalé dans Them heavy people : un merci singulièrement direct à tous les professeurs « qui ont roulé la balle » de la connaissance et de la sagesse à leur manière et l’ont incitée à approfondir et lui « ont lu Gurdjieff et Jésus » et lui ont montré « le paradis à l'intérieur ».
Kate Bush a été influencée à cet égard par la «Quatrième voie » de Gurdjieff, l'idée que l'esprit et le corps ne sont pas des entités créatives séparées et que la clé de la percée personnelle et créative réside dans l'apprentissage de la fusion des deux, en utilisant l'un pour se nourrir de l'autre..



L’influence de Gurdjieff se ressent dans Them Heavy people et Fullhouse.
Them heavy people

Rolling the ball, rolling the ball, rolling the ball to me.
Rolling the ball, rolling the ball, rolling the ball to me.
They arrived at an inconvenient time.
I was hiding in a room in my mind.
They made me look at myself. I saw it well.
I’d shut the people out of my life.
So now I take the opportunities:
Wonderful teachers ready to teach me.
I must work on my mind. For now I realise..
Everyone of us has a heaven inside.
Them heavy people hit me in a soft spot.
Them heavy people help me.
Them heavy people hit me in a soft spot.
Rolling the ball, rolling the ball, rolling the ball to me.
They open doorways that I thought were shut for good.
They read me Gurdjieff and Jesu.
They build up my body, break me emotionally.
It’s nearly killing me, but what a lovely feeling!
I love the whirling of the dervishes.
I love the beauty of rare innocence.
You don’t need no crystal ball,
Don’t fall for a magic wand.
We humans got it all, we perform the miracles.
Them heavy people hit me in a soft spot.
Them heavy people help me.
Them heavy people hit me in a soft spot.
Rolling the ball, rolling the ball, rolling the ball to me.
Rolling the ball, rolling the ball, rolling the ball to me.
Rolling the ball, rolling the ball…

Paroles :
Le ballon roule, le ballon roule, le ballon roule vers moi
Ils sont arrivés de manière impromptue
J’étais cachée dans une pièce de mon âme
Ils m’ont fait me regarder en face
Je le voyais bien, j’avais fermé les gens à ma vie
Alors maintenant je saisis les occasions
Des professeurs formidables prêts à m’enseigner
Je dois travailler sur mon âme
Puisqu’à présent je réalise que chacun de nous
Détient un paradis en lui
Eux, les gens importants, touchent mon point sensible
Eux, les gens importants, m’aident
Eux, les gens importants, touchent mon point sensible
Le ballon roule, le ballon roule, le ballon roule vers moi
Ils ouvrent des portes que je croyais fermées pour de bon
Ils me lisaient Gurdjieff et Jesus
Ils construisent mon corps
Me cassent émotionnellement, à presque me tuer
Mais quel sentiment agréable !
J’aime le tourbillon des Derviches
J’aime la beauté de l’innocence rare
Tu n’as pas besoin de boule de cristal
Ne tombe pas pour une baguette magique
Nous, les humains, nous en avons toutes une, nous façonnons des miracles
Eux, les gens importants, touchent mon point sensible
Eux, les gens importants, m’aident
Eux, les gens importants, touchent mon point sensible
Le ballon roule, le ballon roule, le ballon roule vers moi


Fullhouse
Driving back in her car.
Watching the wipers
Squashing the leaves away.
Suddenly there in the road
Is your old self,
Trying to get out of the rain.
I am my enemy
Mowing me over,
And towing the light away.
Somehow it just seems to fit
With that old me,
Trying to get back again.
Imagination sets in.
Then all the voices begin.
Telling you things that aren’t happening.
(But they nig and they nag, ’til they’re under your skin.)
(You’ve really got to)
Remember yourself.
You’ve got a Full House in your head tonight
(You’ve got to, you’ve got to)
Remember yourself.
Stand back and see emotion getting you uptight.
My silly pride
Digging the knife in.
She loves to come for her ride.
Surely by now I should know
I can control
My highs and my lows
By questioning all that I do,
Examining every move,
Trying to get back to the rudiments.
(If they nig and they nag, I’ll just put in the boot.)
(You’ve really got to)
Remember yourself.
You’ve got a Full House in your head tonight
(You’ve got to, you’ve got to)
Remember yourself.
Stand back and see emotion getting you uptight.
Remember yourself.
You’ve got a Full House in your head tonight
(You’ve got to, you’ve got to)
Remember yourself.
Stand back and see emotion getting you uptight.

Paroles :
Dans sa voiture, sur le chemin du retour,
Elle regarde les essuie-glace
qui projettent les feuilles en les écrasant.
Soudain, là, sur la route,
Tu te vois, telle qu’auparavant, essayant d’échapper à la pluie.
Je suis mon ennemie,
Je me mutile encore,
Et repousse la lumière,
Tout semble rentrer dans l’ordre, en quelque sorte
Avec cet ancien moi, qui tente d’échapper à la pluie.
L’imagination s’installe,
Puis, toutes les voix émergent
Pour exprimer des choses irréelles
(Elles bousculent et harcèlent, jusqu’à atteindre ta peau).
Tu dois vraiment faire un effort
Te souvenir de toi
Ce soir, tu fais salle comble dans ta tête,
Souviens-toi de toi
Prend du recul et vois comme l’émotion t’étreint.
Mon stupide orgueil
Qui enfonce le clou,
Elle adore aller se promener,
Je devrais sûrement le savoir, à présent,
Je peux contrôler mes sautes d’humeur,
En m’interrogeant sur tout ce que je fais
En examinant chaque geste,
En essayant de revenir aux rudiments.
(Si elles bousculent et harcèlent, je les combattrai).
Tu dois vraiment
Te souvenir de toi
Ce soir, tu fais salle comble dans ta tête,
Souviens-toi de toi
Prend du recul et vois comme l’émotion t’étreint.
Gurdjieff a exercé une grande influence chez les intellectuels parisiens des années 50. Pauwels, René Daumal et Jean-François Revel.
Lire à ce propos ces livres
https://www.babelio.com/livres/Pauwels-Monsieur-Gurdjieff/118210
https://www.google.fr/books/edition/Monsieur_Gurdjieff/q-ZLBtxv3kcC?hl=fr&gbpv=1&dq=gurdjieff+revel&pg=PT69&printsec=frontcover
https://www.babelio.com/livres/Revel-Le-voleur-dans-la-maison-vide/51910
https://www.babelio.com/auteur/Rene-Daumal/5948

Kate a évoqué Gurdjieff dans des interviews :

L'idée de 'Them Heavy People' est venue alors que j'étais assise un jour dans la maison de mes parents. J'ai entendu la phrase "Rolling the ball" dans ma tête, et j'ai pensé que ce serait une bonne façon de commencer une chanson, alors j'ai couru vers le piano et je l'ai joué, y compris les accords. J'ai ensuite travaillé dessus à partir de là. Il y a beaucoup de personnes et d'idées différentes et des choses comme ça, et elles sont venues à moi incroyablement facilement - c'était un peu comme "Oh England", parce que d'une certaine manière, c'était en grande partie ce qui se passait à la maison à l'époque . Mon frère et mon père étions très occupés à parler de Gurdjieff et des derviches tourneurs, et je m'y mettais vraiment aussi.
Habituellement, vous devez travailler dur pour que les choses se produisent, mais il semble que mieux vous y parviendrez, plus vous aurez de chances de faire quelque chose de bien sans aucun effort. Et à cause de cela, c'est toujours une surprise quand quelque chose vient facilement. J'ai pensé qu'il était important de ne pas être étroit d'esprit simplement parce que nous avons parlé de Gurdjieff. Je savais que je ne voulais pas dire que son système était le seul moyen, et c'est pourquoi il était important d'inclure les derviches tourneurs et Jésus, car ils sont forts aussi. Quoi qu'il en soit, à long terme, bien que quelqu'un puisse les aimer tous, c'est vraiment vous qui le faites - ils ne sont que le véhicule pour vous y emmener.


Gurdjieff est critiqué en France à cause de l’emprise qu’il a pu exercer sur ses adeptes. Lire à ce propos
https://mediateur.radiofrance.com/message/promotion-dune-secte/

Extrait de MÉMOIRES - LE VOLEUR DANS LA MAISON VIDE - Jean-François REVEL - Plon :

Livre cinquième - INFLUENCES NEFASTES

Ce peut être en 1946 ou en 1947. Ce fut, dans la réalité, maintes fois, au cours de ces deux années. Vers sept heures du soir, je descends à pied du métro Etoile jusqu'à la rue d'Armaillé, je prends à gauche la courte rue des Colonels-Renard (dont je n'ai jamais eu la curiosité de chercher à savoir combien ni qui diable ils étaient). Je sonne à la porte de l'appartement du premier étage d'un triste immeuble de cette rue étroite et sombre. On m'ouvre aussitôt, car les disciples stationnent, nombreux déjà, dans l'antichambre. C'est jour de séance chez Gurdjieff. La mère supérieure qui remplit auprès de lui les fonctions de directeur de cabinet, de fondé de pouvoir, de sergent recruteur, d'interprète (veuve d'un Russe blanc, vieux compagnon de Gurdjieff, elle parle russe), d'intendante des finances et d'exégète consolateur auprès des apôtres déçus,
Mme de Salzmann, fait asseoir par terre en tailleur la vingtaine d'initiés présents, dans un salon dépourvu de tout meuble, sauf la propre chaise de la veuve et le large fauteuil où va trôner le maître.
Sortant de l'ombre après avoir parcouru un tortueux couloir, au fond duquel une pièce qui lui sert à la fois d'alcôve, de cellier, de cuisine, de bureau et de confessionnal pour ses audiences privées, paraît un sexagénaire rond, court sur pattes, au crâne lisse, dont le masque géorgien troué d'yeux immenses est barré d'une épaisse et large moustache aux longues pointes.
Il ouvre la réunion tantôt sur un ton jovial, tantôt de méchante humeur. Il passe d'ailleurs à plusieurs reprises de la gaîté ironique à la colère dévastatrice. Bien entendu, Mme de Salzmann saura nous expliquer ensuite que ce sont là des rôles qu'il joue pour notre bien. Un maître spirituel de cette envergure, déjà parvenu à épanouir en lui le " troisième corps ", quelque chose dans le genre de l'âme immortelle, ne saurait éprouver aucune humeur. Il se sert de son être de chair, le " premier corps ", comme d'une marionnette, pour produire sur son interlocuteur ou son auditoire l'effet désiré par lui. Les disciples ont le droit, au cours de ces réunions, de lui poser des questions les concernant personnellement, sur les progrès qu'ils croient avoir faits ou les difficultés auxquelles ils se heurtent dans le " travail ". De tel ou tel d'entre nous, on dit qu'il est plus ou moins " avancé dans le travail ", dans sa quête spirituelle.
Les participants aux séances de questions connaissent déjà les lignes générales de l'" enseignement ". On dit d'eux : " Il est dans l'enseignement ", " il veut entrer dans l'enseignement ". Mme de Salzmann tient elle-même des réunions didactiques dans son appartement de la rue Vaneau - à l'adresse même où habite, à un autre étage, André Gide ! Le plus souvent l'initiation consiste en la simple lecture à haute voix du texte sacré, l'ouvrage de Gurdjieff, Récits de Belzébuth à son petit-fils, qui a, du reste, été publié depuis, ce dont je me réjouis car la nullité en est ainsi apparue au grand jour. A nos questions, le Géorgien répond dans un sabir franco-russe digne de l'anglo-russe de Misha Auer, le prince exilé devenu serveur de restaurant dans le film burlesque Hellzapopin. Il ne connaît des verbes que l'infinitif, ignore les articles, les prépositions et les conjonctions de coordination ou de subordination. Par exemple, quand (en consultation privée, bien sûr) il veut entraîner une femme dans l'antre du fond du couloir pour coucher avec elle, il dit : " Vous venir avec moi dans chambre ; moi donner vous très grosse plassir. " En échange de ses conseils spirituels, aux femmes désirables il demande leur " premier corps ", aux autres de l'argent, ainsi qu'aux hommes.
Mme de Salzmann, rassurante confidente, explique à tous que ces exigences sont dénuées de tout égoïsme et dictées par le seul souci de nous faire " avancer dans le travail ". De même, c'est encore Mme de Salzmann qui est là pour traduire, quand Gurdjieff se lance dans une réponse trop subtile pour son piètre français et passe donc au russe. Avoir suscité une réponse " en russe " signifie, pour le disciple, un degré de sollicitude supérieur de la part du maître et donc d'avancement marqué chez lui-même. A la séance de questions et réponses succédait un dîner, auquel Gurdjieff invitait tous ses sujets présents, comme le fait un chef d'État, c'est-à-dire avec leur propre argent, s'entend, puisque nous lui versions tous, via Mme de Salzmann, une cotisation mensuelle " proportionnelle à nos facultés contributives ", comme le dit la Constitution de 1791.
Le banquier, le fils de famille nanti, la femme du monde épouse d'un potentat de la finance, outre leur forte contribution régulière, se voyaient de temps à autre taxer en vue d'une urgence. En échange ils obtenaient de plus fréquentes entrevues en tête à tête avec le maître et l'assurance que leurs dispositions pour la spiritualité, leurs progrès " dans le travail " dépassaient le niveau commun, là encore " à proportion de leurs facultés contributives ". Le don spécial imposé aux jolies femmes, don de soi plutôt que de sous, l'un n'excluant pas l'autre, était générateur d'une ascension accélérée vers le deuxième ou le troisième corps.
Les dîners se déroulaient dans une salle à manger attenante au salon des exercices spirituels et trop exiguë pour que nous puissions tous nous asseoir autour de la longue table ovale, d'autant que le canapé sur lequel s'installait Gurdjieff, flanqué de femmes et de riches, en occupait tout un côté. Sur une chaise ou debout, nous dégustions une savoureuse cuisine russo-géorgienne, consistant surtout de bortsch à la viande très relevé, qu'avait confectionné et conservé au chaud dans des marmites norvégiennes une ribambelle d'émigrées russes : cousines, nièces, belles-sœurs, qui gravitaient avec une silencieuse et active servilité autour du chef de la tribu.
Le monarque, environné de sa cour, portait les toasts à la santé de diverses catégories d'idiots - tous les humains qui ne suivaient pas son enseignement. Toasts nombreux, et Gurdjieff veillait à ce que nous finissions la soirée ivres. Avec un oeil infaillible de vieil alcoolique, il repérait les petits verres que certains emplissaient subrepticement d'eau, dont la couleur blanche, croyaient ces naïfs, se confondait avec celle de la vodka. La différence, c'est que l'eau offre à sa surface un ménisque, et pas la vodka. Décelant cette imperceptible convexité, un Gurdjieff courroucé exigeait que le coupable ingurgitât sans délai deux vodkas coup sur coup " à la santé de tous les idiots buveurs d'eau ".
La substance proprement dite de l'enseignement de Georges Ivanovitch Gurdjieff - Ghiorghivantch pour les familiers - rassemblait en un pot-pourri trivial des traits empruntés au vieux fonds universel des doctrines de conquête de la sagesse et de l'illumination spirituelle. Ses principales sources se situaient en Orient, parce que c'est l'Orient qui plaît en Occident, comme le montre par ailleurs, avant et juste après la guerre, le succès des Oeuvres de René Guénon, qui ne séduisirent pas seulement de vieilles rombières crédules, puisque le persifleur Jean Paulhan et même un intransigeant rationaliste comme Etiemble m'en parlèrent, plus tard, avec un évident intérêt.
Tout comme André Breton, et avec encore plus de ferveur, ce qui ne saurait étonner, vu le soubassement anti-intellectualiste du surréalisme. Gurdjieff, pour sa part, amadouait avec cynisme des occidentaux tenus par lui pour des dégénérés, qui avaient répudié la " tradition ", à part d'heureuses exceptions comme les Rose-Croix. Il les invitait à renouer avec cette " tradition " où brillaient les prestiges lointains du Tao-Te King, du yoga, du bouddhisme tibétain, surtout du bouddhisme zen japonais, dans lequel les rapports énigmatiques et brutaux du maître et des disciples avaient tout pour lui convenir.
Quant à moi, je n'avais aucun mal à remarquer les analogies que comportaient ces thèmes - recherche d'une maîtrise de soi et d'un détachement du monde conduisant à une illumination supérieure - avec certains courants et auteurs de la philosophie européenne, de Pythagore, Socrate ou Platon jusqu'à Spinoza en passant par les stoïciens, tous philosophes imprégnés eux aussi, à leur manière et à des degrés divers, de religiosité. La question n'était donc pas, en ce qui me concerne, de savoir quelle attention il fallait accorder à l'étude de morales, de philosophies, de religions orientales qui faisaient somme toute partie du patrimoine de l'humanité. Elle était de savoir pourquoi ma curiosité avait pris la forme d'un sot et dégradant engagement dans le " groupe ". C'est ainsi qu'on nommait la petite église. Et " faire partie du groupe " signifiait suivre Ghiorghivantch, c'est à dire un imposteur et un escroc, dont l'aplomb esbrouffeur n'aurait pas dû me cacher l'indigence intellectuelle. Certes, j'étais en bonne compagnie. Seule la discrétion m'empêche de nommer les gens influents ou célèbres, à l'époque ou par la suite, que j'ai croisés rue des Colonels-Renard. Je puis mentionner ceux qui ont eux-mêmes traité de leur engagement dans des livres, tels Luc Diétrich, René Daumal, Louis Pauwels.
Mais je côtoyai aussi d'actuels ou futurs présidents de grandes entreprises, des hauts fonctionnaires, d'éminents journalistes et directeurs de journaux, des médecins des hôpitaux et professeurs de faculté, des artistes renommés, qui se mêlaient à une faune moins reluisante de petits employés bigots ou d'Anglaises gâteuses mais dévouées et rémunératrices. [.......]
Sans doute, Gurdjieff était-il un adroit histrion dont les artifices en vue de réduire son entourage en esclavage affectif et de constituer autour de lui une cour obséquieuse étaient dignes des meilleurs modèles politiques, artistiques ou mondains. Il sévissait en France depuis les années vingt. Il avait alors créé à Fontainebleau une sorte de phalanstère, dans une propriété appelée " Le Prieuré ", où il menait la vie à grandes guides grâce au denier du culte, et où il avait attiré, parmi ses disciples, Katherine Mansfield. La romancière y était morte à trente-cinq ans, en 1923. Des rumeurs prêtaient à Gurdjieff une part de responsabilité dans cette fin prématurée.
Car le vieux charlatan prétendait détenir aussi des secrets médicaux, issus d'une mystérieuse " tradition ", censée être plus efficace que la plate et " intellectuelle " médecine occidentale. Katherine Mansfield s'en serait remise à lui pour soigner sa tuberculose, ce qui ne pouvait de toute évidence avoir pour résultat que d'en hâter le cours fatal. Quel crédit attribuer à ces imputations ? Je l'ignore. Je puis en revanche assurer que Gurdjieff fournissait souvent à ses ouailles, dans la confidence de son garde-manger-alcôve, des médecines de sa composition enveloppées d'indéfinissables bouts de papier crasseux et supposées guérir telle ou telle de leurs affections. Cette faveur entraînait, bien entendu, un " don " pécuniaire de la dupe. Le beau, dans cette exorbitante filouterie de notre Esculape caucasien, tient à ce que son " groupe " comptait en permanence des médecins, certains même illustres grands patrons des hôpitaux de Paris. Or, tant la foi paralyse l'intelligence et la conscience, nul d'entre eux ne s'avisa jamais de le dénoncer pour exercice illégal de la médecine. Discrétion qui constituait, si j'entends un peu de droit, le délit de non-assistance à personne en danger.

Pour en savoir plus

https://podcloud.fr/search?q=gurdjieff

hiram33
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Message  Pierre Jeu 16 Juin - 1:00

hiram33 a écrit:Juste après qu'elle est devenue célèbre, une partie de la presse s'est accrochée à l’intérêt de Kate pour Gurdjieff, le mystique et enseignant spirituel soufi gréco-arménien décédée en 1949 et qu'elle a mentionnée, peut-être à son insu, à plusieurs reprises dans des interviews. En effet, les journalistes ont repéré le nom de Gurdjieff sur le premier album de Kate comme source d'inspiration. Gurdjieff lui a presque certainement été présenté par l'intermédiaire de Jay, qui arborait souvent une moustache étrangement extravagante, à la Gurdjieff.

Il n'est pas difficile de voir et d'entendre l’influence de Gurdjieff, et, pour les initiés, le système de croyance de Gurdjieff surgit dans le travail de Bush.

Il ne faut pas surestimer l'influence de Gurdjieff sur KB, elle s'est d'ailleurs assez clairement exprimée là-dessus à plusieurs reprises en ce sens. Elle a déclaré qu'effectivement, John Carder avait été très intéressé par ses enseignements (Gurdjieff était très en vogue dans la mouvance hippie des années 60/70) et avait tenté de sensibiliser l'ensemble de la famille à cette "philosophie" (très remise en cause par la suite jusqu'à être considérée comme secte). En réalité, tout est parti du livre "Rencontres avec des hommes remarquables"(1963) qui relate le cheminement spirituel de Gurdjieff jusqu'à sa prise de décision de fonder sa propre école de pensée. Mais c'est surtout le film de Peter Brook (1979), metteur en scène que KB n'a jamais cessé d'admirer, qui a marqué l'imagination de KB. Il faut dire que c'est un film assez fascinant à tous égards que je conseille de regarder (je l'aime beaucoup moi-même, j'ai même réussi à me le procurer en dvd, ce qui fut un exploit!):



Lors de cette double émission radiophonique à la BBC (radio 2 je crois) organisée par Paul Gambaccini (ils évoquent d'ailleurs le souvenir de ce programme lors d'une 2e interview à la sortie de "The Dreaming") pour laquelle on avait demandé à KB de sélectionner des chansons ou pièces musicales qui avaient eu une influence sur son travail, elle avait fait passer un très bel extrait de la BO du film et en avait dit tout le bien qu'elle en pensait.

Effectivement, la référence à Gurdjieff est tout à fait évidente dans "Them Heavy People" qui concerne directement l'influence familiale et amicale qui a gouverné tout le système de pensée bushien, tout particulièrement à ses débuts. En revanche, pour "Fullhouse", ce n'est pas le cas puisque cette chanson fait écho à "Don't push your foot on the heartbrake" et concerne la dépression, voire la descente vers une pathologie psychotique de type schizophrénique (pathologie dont on parlait beaucoup à l'époque, comme l'a aussi évoqué Siouxsie Sioux dans la période "Kaleidoscope" (1980) avec "Christine", "Happy House" et "Eve White/Eve Black, et beaucoup d'autres).

Voilou! Wink

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Message  Maxence Ven 17 Juin - 21:30

Pour compléter votre discussion, je viens d'apprendre sur le forum anglais que Kate Bush avait été membre d'un groupe d'ufologie basé au sud de l'Angleterre en 1980 !  affraid  Laughing

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Même si ça n'est pas lié à l'ésotérisme, je me disais que ça concernait tout de même l'aspect mystique de sa personnalité et de ses croyances. Wink
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Message  Renaud Ven 17 Juin - 21:35

Voilà un thème tout trouvé pour un nouveau "concept album" !!! lol!

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Message  Pierre Ven 17 Juin - 22:26

Shocked Elle nous aura tout fait... Rolling Eyes Laughing
Après, ça date de 1980...

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